3 choses à savoir avant d’investir dans l’immobilier
Qui ne souhaite pas devenir un jour complètement indépendant sur le plan financier ? Pour y parvenir, vous avez sans doute déjà songé à investir dans l’immobilier. Toute forme de placement n’est pas sans risque, et vous hésitez peut-être à vous lancer. Voici les trois éléments à prendre en compte avant de commencer vos investissements.
1- La nature du bien à acquérir
La première chose à faire avant d’investir dans l’immobilier est de définir vos priorités. Voulez-vous faire l’acquisition d’un appartement dans lequel vous habiterez ? Préférez-vous le transmettre comme partie de votre patrimoine, ou le revendre au bout de quelques années, lorsque sa valeur aura augmenté ? Souhaitez-vous percevoir des loyers ?
Il faudra ensuite cibler à quoi ressemblera votre logement. Mieux vaut commencer petit, ne serait-ce que pour gagner en assurance et vous faire une expérience dans le placement immobilier. Un studio ou un deux pièces peuvent faire l’affaire.
Vous devez également faire un choix entre le neuf et l’ancien. Le neuf vous fera bénéficier d’un certain nombre de facilités fiscales, telles que le dispositif Pinel (à découvrir ici). Les appartements anciens sont quant à eux souvent moins chers que les neufs et offrent une rentabilité parfois plus intéressante. Néanmoins, ils ne présentent aucun avantage fiscal.
2- Investir dans l’immobilier : les risques
Comme tout placement, investir dans l’immobilier s’accompagne logiquement d’un certain nombre de risques :
- Disponibilité de l’argent : l’argent investi n’est disponible qu’à condition de revendre votre bien. Ce qui peut s’avérer problématique en cas d’imprévu et de difficultés financières.
- Fiscalité : elle concerne l’impôt sur le revenu. En-dessous de 15 000 euros, les revenus fonciers sont soumis au régime microfoncier (visitez ce lien pour plus d’informations). Au-delà de ce montant, c’est le régime des frais réels qui s’applique. Ce dernier permet de déduire les charges.
- Valeur : si le marché du logement est plus sûr que les investissements boursiers, il est toujours soumis à des fluctuations à la baisse, qui pourraient diminuer la valeur de votre bien. Pour bien vous protéger, privilégiez une habitation située dans un quartier où la demande locative est importante.
Concernant ce dernier point, le financement participatif immobilier offre un bon compromis. En effet, il offre une sécurité plus importante qu’un placement en Bourse, tout en permettant de dégager des bénéfices au moins équivalents.
3- Prix du logement et taux d’intérêt des crédits
Bien sûr, investir dans l’immobilier rime avec se renseigner sur le prix des logements et le coût de l’emprunt. Car il est plutôt rare de pouvoir payer comptant une habitation. Cette facilité appartient surtout aux grandes richesses, ou aux personnes qui viennent de toucher une grosse somme d’argent (par héritage ou à la loterie).
Et même lorsqu’on dispose de la somme suffisante, acheter à crédit pour profiter des taux d’intérêt bas est recommandé. Par ailleurs, le rendement d’une habitation est logiquement supérieur lorsqu’on achète de cette manière.
Vous devrez donc déterminer si vous préférez un prêt à taux fixe ou un emprunt à taux variable. Le premier est appréciable lorsque la tendance des taux d’intérêt est à la hausse, puisqu’il permet de ne pas subir ces augmentations.
Le second, quant à lui, est plus intéressant en cas de tendance à la baisse. Vous êtes ainsi en mesure de bénéficier des diminutions. Il s’agit donc pour vous de bien anticiper les fluctuations des intérêts, afin de prendre la meilleure décision possible.
Enfin, sachez qu’il existe deux types d’emprunt. Le plus connu est sans doute le crédit amortissable, qui permet de rembourser à la fois les intérêts et le prix réel du domicile. L’autre sorte de prêt est le crédit in-fine, au cours duquel le débiteur rembourse dans un premier temps les intérêts, puis le capital.