COVID 19 : Comment se porte le marché de l’immobilier ?

Au cœur de toutes nos questions se trouve l’avenir du marché immobilier au lendemain de la crise COVID-19. Il constitue une élément clé pour tous les acteurs travaillant dans ce domaine. Tentons d’élucider la situation en faisant un point sur les derniers mois.

Baisse des transactions immobilière pendant le confinement

Avant le confinement, les transactions immobilières se portaient plus que bien. Deux facteurs ont ralenti considérablement cet entrain. Dans un premier temps, le confinement a stoppé toutes visites et toutes transactions de vente qui allaient se concrétiser, gelant ainsi les actions potentiellement actées. Ensuite, la crise  a eu un impact considérable au niveau du pouvoir d’achat. Cette période de confinement a provoqué une suspension de beaucoup d’activités économiques. Beaucoup de ménages ont donc dû vivre avec leurs économies et avec l’aide du gouvernement. Cela a amené une baisse des revenus. Beaucoup ont du abandonner un projet d’achat de bien immobilier avant d’avoir stabilisé leur pouvoir d’achat.

Remontée des taux des crédits immobiliers

Selon l’Observatoire Crédit Logement, le taux du prêt immobilier moyen a augmenté de quelques demi points en mai. Cela pourrait être annonciateur pour les tendances à venir. Cette hausse constitue une réaction cohérente et prévisible à la hausse du risque des établissements de crédit. Alors que l’évolution des transactions immobilières est encore soumise à certains paramètres inconnus, celle des taux des prêts immobiliers relève quant à elle d’une implacable rationalité. C’est donc un facteur à surveiller ces prochains mois.

Redémarrage impressionnant post-confinement

La France enregistre une croissance exceptionnelle en termes de transactions depuis les premières semaines suivant le dé-confinement. Comparé à l’année dernière sur la même période, on enregistre 35% de transactions en plus. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse :

  • Le retard des transactions qui n’ont pu être conclues avant le 17 mars
  • Les annonces qui n’ont pu être mises en ligne ces 3 derniers mois
  • La reprise d’activité de personnes au chômage partiel

Il ne faut pas se laisser emporter par cette vague de transactions et crier trop vite victoire. La situation économique est instable. La forte augmentation du chômage en France va restreindre les conditions d’acquisition de crédit et le nombre de personnes pouvant y accéder. Cela aura un impact sur le marché de l’immobilier et ralentira la fluidité des échanges sur le long terme.

Nouvelles tendances de l’immobilier

Si l’avenir de l’immobilier et de ses investisseurs reste trouble, certaines tendances se sont nettement détacher ces dernières semaines. Les jeunes ménages sont plus frileux à l’idée d’acquérir un nouveau logement. On peut considérer cela comme une répercussion liée à la situation de crise. Beaucoup ont reporté leur projet d’investissement. Les critères des investisseurs souhaitant vivre dans le bien acheté ont de nouveaux critères. Le besoin d’espace se fait ressentir dans la demande. De plus en plus de familles et de ménages sont à la recherche de jardin, de maison en dehors de la ville, de grands espaces. Il y a également un accroissement des demandes de maisons avec jardin et d’appartements avec balcon à la location.

L’avenir du marché immobilier reste flou, quelles sont vos impressions sur ce dernier ?